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Économie

L’AGRICULTURE face aux défis croisés du XXIème SIÈCLE

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Peut-on garantir l’alimentation de la Nation, enjeu crucial dans un contexte géopolitique inquiétant, tout en modifiant notre modèle agricole intensif, insoutenable pour la planète ?

« Nourrir la planète : faudra-t-il choisir entre souveraineté et durabilité ? » : c’était le thème du colloque organisé, à Paris, par le journal L’Opinion, le 6 juin dernier. Effets tangibles du réchauffement climatique, retombées néfastes du modèle d’agriculture intensif sur la planète, conséquences des conflits géopolitiques sur les approvisionnements en nourriture, dramatiquement illustrées par le chantage au blé — et à la famine — exercé par la Russie dans le cadre de la guerre avec l’Ukraine… Ces phénomènes majeurs qui s’imposent conjointement rendent indispensable d’assurer la souveraineté agricole du pays ainsi qu’un changement radical du modèle de production agricole actuel.

Mais ces deux impératifs sont-ils compatibles ? Oui, selon l’un des intervenants du colloque, Thierry Blandinières, directeur général d’InVivo. Ce groupe international spécialisé dans les activités agricoles (12 milliards d’euros de chiffre d’affaires) s’est donné comme raison d’être de « favoriser la transition agricole et alimentaire vers un agrosystème résilient ». « Nous avons des solutions. Mais l’enjeu actuel réside dans le changement d’échelle, qui n’a rien d’évident. Il va être nécessaire de financer cette transition », explique Thierry Blandinières. Parmi ses activités, par exemple, InVivo noue des contrats de plusieurs années avec des fermes pilotes, afin qu’elles modifient leurs modes...

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