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Économie

PISCINES PRIVÉES : un marché qui reste dynamique après une année difficile

© enisyavuz - unsplash

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Après plusieurs années de croissance record, le marché des piscines privées a enregistré un net ralentissement cette année, en raison de la perte de pouvoir d’achat des ménages et des mesures de restriction d’eau liées à la sécheresse. Mais les professionnels demeurent confiants pour l’avenir.

« Nous restons positifs », car « les chiffres sont positifs », a déclaré Stéphane Figueroa, Président de la Fédération des Professionnels de la Piscine et du spa (FPP), lors de la présentation de l’actualité du secteur à la presse, le 21 novembre dernier, à Paris. « C’est un marché qui reste porteur malgré les difficultés que nous avons ressenties cette année. Après des années de croissance record, il ne fallait pas penser que l’on allait encore continuer à croître » au même rythme. En cause, selon lui : « une perte de pouvoir d’achat importante et un été sous tension, en raison de la situation de sécheresse inédite, qui a eu un fort impact médiatique et négatif pour notre profession ».

« On nous a vraiment stigmatisés »

En raison de « l’alerte sécheresse », des arrêtés préfectoraux ont instauré des restrictions d’eau dès le mois de juin, dans un grand nombre de départements. Ces restrictions concernaient, notamment, l’irrigation des champs, des potagers, des terrains de sport, ainsi que les douches de plage et le remplissage des piscines. « On ne parlait que des piscines et on nous a vraiment stigmatisés », a poursuivi le président de la FFP. « On ne s’y attendait pas et on n’a pas compris pourquoi, parce que nous travaillons depuis des années pour montrer que la piscine est peu consommatrice en eau. »

Dans le département des Pyrénées-Orientales, par exemple, « cela a été très difficile parce qu’on nous a dit, du jour au lendemain, que l’on ne pouvait plus remplir les piscines, ni faire les appoints d’eau, ni vendre de piscines hors-sol », et ce, en pleine saison « alors que les carnets de commandes étaient pleins ». Dans ce département, le chiffre d’affaires a enregistré, cette année, une baisse de 20 à 30 %, en termes de construction de piscines et de vente de consommables liés. « 76 chantiers de piscines ont été annulés et 92 reportés, et on a procédé à plus de 30 licenciements, dès septembre. »

Autres conséquences de ces restrictions en période de très fortes chaleurs : « il y a eu une prolifération de moustiques, parce que les bassins étaient bas et ne tournaient plus » et « les systèmes de...

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